Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 15:27

Depuis aujourd’hui, le cap’tain de Kalinu reçoit ses prévisions météo sur son smartphone et les affiche sur son logiciel de navigation (en plus de son smartphone). Il lui faut simplement une connexion Internet, même faible, durant quelques secondes.

 

Prérequis :

1/ Installer sur le PC le logiciel de navigation gratuit “OPEN CPN disponible sur le web ; le paramétrer, installer les cartes, le relier à un GPS.

2/ Installer sur le smartphone sous Android l’application gratuite nommée “SAIL GRIB”.

 

Utilisation en itinérance (donc avec économie de moyens) :

1/ Paramétrer sur SAIL GRIB une requête de fichier grib :

Choisir zone géographique, modèle météo, résolution grille, pas horaire, nombre de jours, type de données (pression / vent / précipitations / couverture nuageuse / température de l’air / vagues / CAPE).

2/ Générer un mail de requête au fournisseur de fichier grib SAILDOC.

Supprimer, le cas échéant, dans le mail le signe “=” qui est généré automatiquement en fin de ligne.

Supprimer, le cas échéant, toute signature automatique de mail.

3/ Partir à terre, smartphone en poche, et trouver un accès permettant de connecter son smartphone à l’Internet durant quelques secondes, le mail est envoyé à SAILDOC.

4/ A réception du mail de réponse, quelques secondes plus tard, l’ouvrir et enregistrer la pièce jointe (le fichier grib) dans un répertoire que vous aurez créé à cet effet sur la carte SD du smartphone ou dans le répertoire qui reçoit par défaut les pièces jointes des mails.

5/ Rentrer au bateau, puis d’une façon ou d’une autre, copier ce fichier dans un répertoire du PC dans lequel OPN CPN pointera pour récupérer les infos météo. On peut utiliser un câble USB du smartphone (sinon, le Bluetooth, ou autre).

6/ Ouvrir OPEN CPN et son module grib pour afficher le résultat.

 

Et voilà :

 

image

 

Commentaires :

Evidemment, on peut aller à terre avec son PC portable sur le dos, charger le grib via l’application PC ZyGrib. C’est ce que nous faisions jusqu’à lors, mais nous souhaitons aussi souvent se charger le moins possible et ne pas faire prendre de risque au PC du bord lors des transbordements.

Une fois que l’on maîtrise les deux logiciels OPEN CPN et SAIL GRIB, l’opération ne dure que quelques secondes.

Coût : zéro euro (pour des prévisions à 48h) ; pour des prévisions à 5j, passer sur la version payante de SAIL GRIB.

Aucune inscription nécessaire.

Bien sûr, on peut lire les grib sur le smartphone, mais la taille de l’écran en change l’intérêt, sinon, il faut la tablette que nous n’avons pas (ou pas encore).

 

Si vous avez une autre méthode permettant d'ariver au même résultat, encore plus facile, je suis preneur ; n'héstez pas à me laisser un commentaire sur le sujet.

 

A bientôt.

Partager cet article
Repost0
20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 19:58

Nous disposons à bord de Kalinu d’un Navtex, un boîtier qui reçoit des messages météo et des AVURNAV (avertissements urgents aux navigateurs).

NAVTEX (NAVigational TEXt Messages)

 

Il travaille sur une fréquence fixe internationale de 518 kHz

En général, cet appareil est réglé pour une réception automatique ; il sélectionne alors seul les émetteurs en fonction de la position du bateau.

On peut aussi faire une sélection manuelle des stations afin d’éviter la réception des messages non-relevants (par ex. des infos sur l’Ireland quand on se trouve aux Baléares).

Or, la liste des correspondances lettres/stations trouvée sur l’Internet et celle livrée avec l’appareil se sont avérées obsolètes.

Lors de notre croisière autour de Minorque, nous avons donc re-saisi, au fur et à mesure de nos réceptions les stations réellement reçus.

Voici le fichier, il peut peut-être vous servir :

 

NAVTEX STATIONS :

 

 

 

Voir aussi l’article sur WIKIPEDIA :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Navtex#Liste_des_origines_de_message

 

Si quelqu’un sait, ou trouver la liste “officielle” et à jour, merci de nous laisser le lien en commentaire.

 

A bientôt.

  A Brest/France

 

   
B Alger

 

   
D Feroe Islands/ Spain/ Istanbul/Turquie/Danube

 

E UK South Coast/Channel Islands

 

   
G Spain South UK

 

 
H Heraklion/Crète

 

   
I Izmir/Turquie

 

   
J Lithuanian Coast/Danmark/Sweden

 

   
K Kerkyra/Grece Cherbourg/France

 

 
L Limnos/Grece

 

   
M Chypre Norvège

 

 
O UK/Ireland/Scotland Malta

 

 
P Netherlands

 

   
Q Split/Adriatic Sea

 

   
R La Maddalena/Italy Monsanto/Portugal

 

 
S Germany

 

   
T Oostende/Netherlands

 

   
U Mondolfo-Rome/Italy

 

   
V Sellia/Italy

 

   
W La Garde/France

 

   
X Spain East + Balearic Islands + South    
Partager cet article
Repost0
4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 20:00

Bonjour à tous,

 

Nous sommes contents de vous retrouver.

 

Avec le retour du beau temps, les mails et blogs des navigateurs de tout poil se remètent à crépiter. Kalinu, toujours à sec à Sète, commence à avoir les quilles qui le démangent. Au propre comme au figuré d'ailleurs...

C'est l'occasion de relancer le blog avec un article plutôt technique. Pas encore de rêves à partager pour ce début de saison, que de la sueur.

 

Image00003.jpgDe petites tâches de rouille apparues sur l'antifouling blanc au niveau des quilles après le précédent carénage par un chantier ont décidé le commandant à faire un traitement (qui reste chirurgical) :

Mise à nue du métal à la mini-meuleuse sur les tâches concernées, ponçage immédiat au papier de verre gros grain, application immédiate d'un enduit époxy anti-corrosion, bouchage des alvéoles à l'époxy chargé, ponçage au papier de verre de grain moyen, primaire d'accroche.

 

 

 

 

 

 

 

Le nettoyage de la carène, lors de la sortie de l'eau, a révélé, sous la ligne de flottaison, des spots sur lesquels l'enduit époxy est trop lisse pour que l'antifouling puisse accrocher correctement. Ce qui m'a valu de devoir reprendre toutes les zones concernées pour faire partir l'ancien antifouling prêt à se décrocher.

Puis ponçage au papier de verre grain moyen et application d'une primaire d'accroche.

Pour les petites griffures où l'enduit est mordu, il m'a fallu retrouver le matériau sain, boucher à l'enduit plus chargé et poncer.

Au-dessus de la ligne de flottaison, les

s retouches sont plus délicates. Heureusement, ce n'était presque que de la cosmétique. Grattage + rebouchage à l'époxy chargé + ponçage + laque (nous avons hérité avec le bateau d'un fond de pot au RAL qui va bien) et le tour est joué. Je pense que l'astuce est essentiellement de jouer avec l'adhésif pour bien définir le "champ opératoire" avant de boucher et avant, pendant et après ponçage pour ne pas abîmer la laque saine.

 

Côté sail-drive, la bavette, qui assure une bonne glisse au niveau de l'embase du moteur, était partiellement dégradée.

Du coup, opération de décollage de la bavette en caoutchouc et gros travail pour remettre la surface de collage à nu. Le mastic noir qui servait à la maintenir est une vraie plaie à retirer. Dans la série "L'arbre qui cache la forêt", il me faut reprendre une petite partie du champ de contre-plaqué du puits d'embase la couche d'époxy pur qui doit assurer sa protection du bois est manquante ou imparfaite sur quelques centimètres. Un bon grattage pour retrouver du CP sain, une application d'époxy pur et le tour est joué.

Bon, la boutique qui nous a vendu la nouvelle bavette m' avait prévenu qu'il fallait démonter l'hélice pour enlever l'ancienne et surtout pour passer la nouvelle. Évidemment, la vis qui commande la fixation de l'hélice est bloquée de chez bloquée. Je dois faire appel à un homme de l'art. Seule l'intervention outillée, musclée et patiente d'un mécano aura raison de la corrosion. Mon amour-propre en sort intact...

 

Tout ceci a été rendu possible, en particulier, par la présence sur place d'un chantier très pro et très serviable qui m'a préparé tous les mélanges extemporanément, pour de toutes petites quantités, et en choisissant la nature du durcisseur (responsable du temps de prise) en fonction de la météo du jour.

 

Le prochain séjour à Sète sera dédié au collage de la bavette du sail-drive, au remontage de l'hélice, à l'application de l'antifouling sur toutes les parties immergées, en plus de la suite du réarmement et de l'avitaillement.

 

A bientôt.

 

PS : n'hésitez pas à utiliser les "Commentaires" pour partager vos expériences ou apporter des suggestions, poser des questions, etc.

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2010 6 02 /10 /octobre /2010 23:00

FAQ

Derrière ces 3 lettres, les internautes aguéris auront reconnu que se retrouvent ici les réponses aux questions les plus souvent posées. En phase de préparation, ce sont les question posées par ceux à qui nous parlons de notre projet d'année sabbatique en voilier. Elles se révèlent parfois surprenantes ou amusantes.

 

C'est un voilier ?

Oui, bien-sûr.

 

Et il mesure combien ?

Il mesure 10.50 m de long pour 3.95 m au plus large. Ce qui en fait un bateau très large proportionnellement à sa taille avec beaucoup de volumes intérieurs. Le mât culmine à 15.70 m.

 

Le matériau de construction ?

Kalinu est fabriqué en contreplaqué marine pour toute la carène et les aménagements intérieurs. Les panneaux sont assemblées avec du tissu de verre et de l'époxy, une résine extrêmement résistante. Le pont est en sandwich verre-polyester. Les 2 quilles sont en fonte et recouvertes d'époxy.

Décriptif détaillé ici : http://www.rm-asso.org/images/RM/rm1050/descriptif1.gif

Caractéristiques : http://www.rm-asso.org/images/RM/rm1050/descriptif2.gif

Puis : http://www.rm-asso.org/images/RM/rm1050/descriptif3.gif

Et enfin : http://www.rm-asso.org/images/RM/rm1050/descriptif4.gif

Certains points ont pu évoluer légèrement depuis l'édition des 4 documents ci-dessus.

 

Vous partez quand ?

Quand la préparation du bateau sera achevée, la main droite du skipper opérationnelle et la météo favorable. Ce n'est pas tout à fait comme sur la plaquette d'un croisiériste.

 

En un an, vous faites le tour du monde ?

Pas vraiment le temps de faire un tour du monde. C'est de la plaisance, donc rien à voir avec les rythmes de folie des coureurs professionnels.

 

Vous avez planifié quel itinéraire ?

En voilier, la météo compte pour beaucoup. Nous ferons donc en fonction des éléments. Nous aimerions voir, dans le désordre, la Grèce, la Turquie, la Corse, la Sardaigne, la Sicile, les Eoliennes, etc. Nous pourrons prendre  le temps de partir au bon moment, ce qui est la meilleure assurance contre les périls météorologiques.

 

Vous dormirez à l'hôtel ?

On peut dormir à 6-8 sur Kalinu, 8 en se tassant un peu. Cela fait partie de l'aventure de dormir dans son bateau.

 

La nuit, vous jetez l'encre en pleine mer pour dormir ?

Jeter l'encre en pleine mer est impossible. Il nous faut entre 2 et 10m de fond. Ni plus, car il faut étaler de la chaîne sur le fond, ni moins, car sinon, les appendices, quilles et safran, touchent le fond et qui risquent être abîmeés.

 

Votre retour se passera comment après un an ?

Nous n'avons pas conditionné le départ à la possibilité de revenir dans des conditions idéales.

 

Article à compléter selon les prochaines conversations sur le sujet...

 

 

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 19:25

 

 

Voilier de voyage biquille de 10,50 m en CP-époxy.

Cotre avec génois et trinquette sur enrouleurs. 
 

 

Site du constructeur ici

 

0001-fondecran 1050

Partager cet article
Repost0