Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 21:26

imageNous avons parcouru 12 M depuis Ikaria (Agios Kyrikos) en ce lundi 6 juin, pour rejoindre l’île de Fournoi.

Dans des temps anciens, cette île aurait été le repère de pirates algériens.

Belle navigation sous voiles avant l’entrée du chenal ou nous avons préféré tout plier, vu la réputation et les reliefs du coins.

 

IMG_2048Le gentil vent de 12 N de Nord-Est qui soufflait dehors s’est transformé dans le passage en un bon 25 Nd en plein vent arrière.

Le vent n’a quasiment pas arrêté de souffler durant toute notre escale ; nous n’avons perçu que des modulations.

 

 

 

 

 

 

 

IMG_2061Du coup, le climat est très agréable.

Pas de moustiques ; nous pouvons tout laisser ouvert la nuit.

En dehors du port de pêche de Fourni, nous ne voyons presqu’aucune construction humaine, juste du maquis, de la roche, du sable et de l’eau turquoise.

 

 

 

 

 

 

IMG_2063Pas de voisins, sauf un jeune couple en camping sauvage sur la plage pendant notre première nuit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IMG_2090Quelques pêcheurs et voiliers passent au loin dans la journée.

L’ouverture sur “le large” est très réduite, donc pas de houle du tout pendant 3 jours.

 

 

 

 

 

IMG_2102L’eau est cristalline et d’une température très agréable.

Les poissons sont nombreux. J’en vois beaucoup plus depuis que j’ai placé d’anciennes lunettes de vue “ébranchées” à l’intérieur du masque (!).

 

 

 

 

 

 

 

IMG_2086

Ca y est, les vacances ont commencé !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A bientôt. Nous mettrons le cap sur Samos, toujours en direction de l'Est.

Partager cet article
Repost0
6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 21:23

Belle navigation de 48 M, pour ce vendredi 3 juin, d’un bord de travers sur Ikaria. Nous sommes sortis des Cyclades pour entrer dans la région des “Sporades de l’Est”.

 

STH71094Ikaria est une île loin des parcours touristiques, à cause de l’éloignement d’autres attractions égéennes et à cause d’une météo potentiellement difficile pour la navigation et la vie à terre.

Tout s’est bien passé jusqu’au cap Pappas situé à l’extrême Sud-Ouest de l’île d’Ikaria. Nous avions pris nos précautions vissant bien nos casquettes et en passant à 2M au Sud de cette pointe, mais, c’était encore trop peu. Nous avons eu un vent violent de 30 Nd qui a ensuite molli pour revenir plus fort alors que nous longions la côte, avec un maxi de 37 Nd. Le vent au cap suit les règles des caps, ensuite c’est un autre histoire.

 

 

 

IMG_1944

Une bonne partie de cette île massive avoisine ou dépasse les 1000 m d’altitude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IMG_2027Résultat, quand le vent souffle du Nord au Nord de l’île, au Sud, c’est un déluge de rafales qui déboulent de haut en bas et qui, en s’écrasant à la surface de l’eau, se dispersent sur 360°. Certains reliefs perturbent le phénomène en l’amplifiant (vallées) ou en le réduisant (éperons rocheux). Pour le marin qui longe la côte Sud, c’est une succession de vents violents globalement de secteur Nord qu’il faut affronter.

 

 

 

 

 

IMG_1969

Phénomène toujours intéressant à observer : le courant d’air provenant du Nord se refroidit en montant dans les hauteurs de l’île et forme un nuage qui semble dévaler vers la pente au Sud. En redescendant, l’air se réchauffe et le nuage disparaît. Globalement, toute la journée, la crête est couverte de cette coiffe blanche vaporeuse et mobile.

 

 

 

 

 

 

IMG_2002Idéalement, je passerais désormais par précaution à 4 M au large de ce genre de côte.

Le vent n’a pas cessé de souffler durant toute notre escale, ou alors pendant quelques minutes seulement.

L’arrivée dans le port est épique par vent fort, car il n’est pas vraiment protégé des rafales de Nord (il faudrait un toit plus qu’un mur !) et l’espace est assez exigu. Quant aux hauteurs d’eau, notre guide donne des informations fausses.

 

 

 

IMG_1950A l’amarrage, nous avons reçu l’aide d’un certain Frank d’un bateau voisin allemand. Il nous a de plus invité sur son bateau “ATARES” pour un dîner très agréable avec sa charmante compagne Katrin. De quoi recharger nos batteries dans les meilleures conditions.

 

L’invitation sera retourné le lendemain soir pour une belle soirée sur “KALINU”.

 

 

 

 

 

Le lendemain, ce sera d’abord ballade vers le village voisin à l’Ouest :

IMG_2017IMG_2021IMG_2025

 

 

 

Le jour suivant, nous partirons visiter Therma, le premier village à l’Est. Il est réputé pour ses sources thermales.

STH71047STH71054STH71061

Nous avons eu la chance de tomber sur un groupe de Français qui se rendaient en compagnie de leur hôtesse grecque dans la grotte qui a été transformée en hammam naturel. Ce fut l’occasion de prendre un petit bol d’air chaud et humide, après une baignade sur la plage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour vers Agios Kyrikou :

STH71069STH71072STH71084STH71122

 

A bientôt.

Partager cet article
Repost0
3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 21:20

IMG_1943Ce jeudi 2 juin, nous restons sur la côte de Mykonos pour rejoindre à 6 M plus à l’Est une baie encore assez peu construite.

Nous tirons un bord de travers bien agréable, en observant grâce aux jumelles quelques grands yachts moteur mouillés dans les baies.

Nous passons au large des plages réputées de “Paradise” et “Super Paradise” pour retrouver devant la belle plage de Kalo Livadi un seul voilier au mouillage : celui des Südtiroliens rencontrés à la marina.

 

Le vent souffle fort dans la baie, rien d’extraordinaire.

 

A bientôt pour la prochaine étape vers Ikaria.

Partager cet article
Repost0
2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 17:43

IMG_1893Assez de ville et de marina pour cette fois. Nous allons chercher un peu de tranquillité à Ormos Ornos qui se situe à 2 M au Sud de la ville, de l’autre côté d’une grande presqu’île.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

STH71016L’endroit est assez recherché, car une douzaine de voiliers fait étape ici. Pas gênant, car la baie est vaste et nous nous faufilons en première ligne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IMG_1937La plage est partiellement couverte d’alignées de parasols et de transats. La musique des terrasses n’est pas dérangeante. Nous ne ressentons plus la pollution des paquebots. Aucune houle ne vient perturber notre quiétude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IMG_1910Après une nuit paisible, une matinée de bricolage tranquilou sur la voile et un déjeuner maison, nous partons pour un second mouillage, plus à l’Est de l’île, ce qui nous rapprochera pour l’étape suivante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A bientôt.

Partager cet article
Repost0
1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 17:32

Nous avons couvert les 47 M de cette traversée sur un seul bord de travers avec du vent de N, pétole (pas de vent) et des rafales violentes pour arriver un peu exténués dans la marina de Mykonos. Cette journée restera parmi nos plus belles journées de voile. Une vitesse maxi à 7,4 Nd et jusqu’à 29 Nd de vent.

 

 

Les derniers miles sont magiques : soleil de fin d’après-midi, un peu moins mordant que durant la journée, compilation musicale du bord et position horizontale pour le capitaine. A plusieurs miles derrière, un paquebot géant nous rejoint à vive allure depuis la ligne d’horizon. Il nous rappelle, si besoin est, que nous nous dirigeons vers une étape très courue.

IMG_1676Comme d’habitude, un vent fort se lève en fin d’après-midi, juste avant d’arriver et nous oblige à réduire la toile à minima. J’apprécie de plus en plus chaque jour notre trinquette sur enrouleur. Le coin est réputé pour ses coups de vent, surtout dans le canal entre les îles de Mykonos et Tinos. 

Un agent de la marina nous indique une place avec pendille permettant un amarrage contre le vent, ce qui est toujours plus rassurant que de tenir face au meltem sur une ancre qui se trouve à la merci de la nature des fonds et des décrochages accidentels par les voisins.

Un tour rapide de la marina et nous acceptons la place proposée sans plus attendre.

 

 

IMG_1681Nos voisins sont un sympathique couple d’Allemands avec enfant d’un an, sur un 32 pieds de location pour 6 semaines (quel courage), et, de l’autre côté de gentils retraités italiens du Südtirol, donc germanophones également, et que nous reverrons plus loin dans un mouillage.

 

 

 

 

 

 

 

 

IMG_1679Soirée de repos au bateau après un petit tour vers les deux paquebots amarrés au quai. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

STH70994Le lendemain, nous démarrons tranquillement pour aller visiter la ville principale de Mykonos. Des touristes partout, par vagues déversées ce jour-là par 5 paquebots et deux ferries.

 

 

 

 

 

 

 

 

IMG_1707L’endroit est joli, touristiquement très développé, un peu surfait, mais garde des quartiers et des aspects très authentiques des Cyclades. Les bougainvilliers dans les petites rues, devant des façades parfaitement blanches, cela plaît toujours.

 

 

 

 

STH71002Les tarifs sont assez prohibitifs pour la Grèce : 6 € pour un café frappé, servi sans sourire ni verre d’eau, mais au bord de l’eau et avec vue sur les célèbres moulins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IMG_1842Nous nous rattrapons côté budget avec un gyropita excellent et une glace douteuse, pris sur le pouce le soir sur le port. Nous ne consommons quasiment plus de glaces depuis que nous avons quitté la Sicile ; la comparaison est trop dure.

Nous rentrons au bateau un peu assommés par cette over-dose de tourisme, mais aussi par la pollution aérienne générée par les paquebots et ferries dont les machines tournent à longueur de journée.

 

 

 

 

 

STH71015Le jour suivant, nous nous remettons lentement ; la taverna la plus proche de la marina propose une spécialité excellente à base de yaourt + veau + aubergine. Nous appareillons en fin d’après-midi pour un mouillage de l’autre côté de la ville.

 

 

 

 

 

 

 

 

STH70995La marina est bien protégée du meltem, réfugiée derrière une colline protectrice. L’espace entre les quais est large. Se méfier des chaînes-mères qui se trouvent au fond et des relevages d’ancres intempestifs assez fréquents. Presque tous les bateaux que nous avons vu partir ont dû manœuvrer ou envoyer un plongeur pour récupérer leur ancre.

Autre petit détail : certains ferries arrivent à leur quai, qui sert de protection à la marina, en faisant “un virage sur l’aile”, ce qui se traduit par un ressac impressionnant de quelques minutes le long des quais.

 

 

 

A bientôt.

 

Un petit bonus de photos :

IMG_1724IMG_1727

STH70999STH71006IMG_1805IMG_1812IMG_1867IMG_1823

IMG_1861

 

Partager cet article
Repost0
30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 07:24

IMG_1606En ce dimanche dimanche 29 mai, nous entamons la traversée de la mer Egée, vers l’Est et nous échappons au retour des jet-skis. Tôt ce matin, nous avons déjà eu droit à de multiples survols de l’hélico de l’organisation.

Un dernier regard vers le temple de Poséidon, et nous voilà dans la zone grecque de navigation la plus recherchée sans doute par les Français.

 

 

 

imageNous avons 25 M à couvrir.

Nous quittons le mouillage prudemment, sous voilure réduite, car entre Sounion et Makronisos des effets d’accélération du vent peuvent être redoutables.  Le vent de secteur NNE variable en intensité, en général soutenu, nous oblige à naviguer au près ; navigation agréable que nous devons interrompre pour cause de fort courant de Nord entre les îles de Makronisos et Kéa qui anéantit nos efforts. Bien que rapides au près dans ce vent, nous reculons sur la carte. Malheureusement, ce sera donc du moteur pendant plusieurs heures jusqu’à ce que nous atteignons le Nord de l’île de Kéa, puis une navigation d’une heure dans une brise bien établie et une mer formée.

La Mer Egée est conforme à sa réputation.

 

IMG_1638Nous arrivons dans la baie de Kalydonychi, située au NE de l’île de Kéa, après 5h40 de traversée. La baie est très sauvage bien que comportant quelques constructions ; elle se situe au débouché d’une vallée encaissée.

 

 

 

 

 

 

IMG_1629IMG_1632A côté de nous, un bateau de pêche répare ses filets et un autre voilier profite de la beauté du paysage.

Le vent tournicote au sortir de la vallée, accompagné de rafales.

 

 

IMG_1636Nous sommes rejoints en début de soirée par deux catamarans qui nous font une démonstration de mouillage en marche avant, marche arrière, sur le côté, très long, puis très court pour finalement se poser juste à côté de nous et de l’autre monocoque, assez inquiet également, alors que la baie offrait encore pas mal d’espace libre aux nouveaux arrivants. Nous parvenons, avec courtoisie bien sûr, à en convaincre un de se déplacer, celui pour lequel une collision pendant la nuit était quasi-inévitable. Cette expérience nous prépare à vivre des moments assez intenses pendant l’été.

 

Cette nuit-là, les rafales du matin commenceront à 6h30. Je me lève. Dehors, tout va bien. Les autres bateaux sont assez loin.

 

A bientôt pour la prochaine étape vers Mykonos.

Partager cet article
Repost0
29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 17:21

imageNous mettons les voiles le 28 mai en direction du Cap Sounion.

29 M à couvrir.

C’est samedi ; tout le monde est de sortie maritime, dont les Athéniens qui sont dans leur jardin nautique en quelque sorte, plus les locations qui commencent.

Nous longeons la côte sud d’Aigine, très aride et non habitée sur de larges espaces.

 

 

 

 

 

imageVient ensuite le chenal d’accès très fréquenté qui mène au port du Pirée et tout de suite après, le vent se lève assez pour hisser les voiles.

Un bord tranquille durant lequel nous croisons la route d’une petite tortue et de nombreux navires de commerce.

 

 

 

 

 

 

Le vent nous lâche, puis, à proximité du Cap Sounion, porte de la Mer Egée, un bon 20 Nd se met à souffler pour nous rappeler qu’à partir d’ici nous serons soumis aux humeurs d’Eole. La météo est réputée pour changer radicalement entre le golfe saronique et la mer Egée.

 

Entre l’île Patroklou et le continent, donc juste avant d’arriver, une horde d’une douzaine de jet-skis en compétition produit des hurlements odieux, extrêmement déplacés dans ce sanctuaire antique dédié au dieu de la mer, Poséidon.

Et nous ne serons pas au bout de nos peines.

 

IMG_1594Après voir traversé le circuit emprunté par lesdits jet-skis, tel un hérisson traversant le périphérique parisien un vendredi soir, Kalinu trouve facilement un endroit propice pour mouiller, toujours dans les 20 Nd de vent avec rafales.

 

 

 

 

 

 

 

IMG_1605Une fois l’opération de mouillage terminé, nous admirons le temple de Poséidon établi sur son promontoire rocheux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

STH70970Les jet-skis semblent avoir fini leur course, mais la sono assourdissante de l’hôtel d’à côté prend le relai pour bien montrer que l’évènement est festif, soutenu dans ses efforts par les banderoles Bacardi placardées sur la façade et plantées tout le long de la belle plage du cap.

Heureusement, à 23 heures, la sono s’assourdit enfin ; quelqu’un a trouvé le couvercle. Nous lui disons merci de la part des 24 bateaux au mouillage. Le temple, magnifiquement illuminé la nuit, retrouve son calme.

 

 

A 5h00 du matin, le vent se lève et souffle par rafales. La réputation du lieu (bateaux qui ont du faire des quarts de mouillage après avoir dérapé - coucou à Bertel) me fait me lever de suite. Les autres bateaux sont à bonne distance. Le vent ne monte pas au-dessus de 20 Nd, donc tout va bien. Merci Eole.

 

A bientôt pour la prochaine étape en direction de l’île de Kéa.

Partager cet article
Repost0
28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 16:55

imageAprès ces quelques jours passés dans le très touristique port d’Aigine, nous prenons un peu le large en rejoignant ce 27 mai le petit port de Perdika situé à 4 M au Sud d’Aigine, toujours sur l’île d’Aigine.

Nous relevons notre ancre sans problème, ce qui ne fut pas le cas de certains voisins, car le fond du port comporte quelques surprises telles que des blocs de béton et des mouillages abandonnés.

 

 

 

IMG_1588Départ sous un ciel orageux menaçant, sans vent et au moteur, pour arriver, au sec, mais sous les éclairs, à Perdika.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

STH70962Le port est charmant, mais exigu. Les 4 voiliers qui en sortent passent tous pas mal de temps à remonter leur ancre, dans le bruit de moteur du bateau-citerne amarré au bout d’un des quais.

L’orage arrive sur nous pendant que nous attendons impatiemment, en faisant des ronds dans l’eau, que les 4 navires en terminent avec leur appareillage.

Nous nous amarrons.

Les voisins allemands nous racontent qu’ils ont vécu dans ce port un décrochage d’ancre en pleine nuit, mais maintenant que nous y sommes, nous y restons au moins pour la nuit.

D’autres voisins, italiens cette fois, nous permettent de nous remémorer avec délectation la cuisine sicilienne. Ils naviguent sur un Voyage 12.50 qui nous rappelle également de bons moments aux Antilles avec l’UCPA.

 

 

 

 

 

STH70965

Petite promenade dans le village : sur les hauteurs, derrière un joli front de mer côté port, se cache un chaos urbain, chacun semblant avoir construit sa maison comme bon lui semblait. Retour par l’alignement de tavernas et de bars loungy. Le côté authentique qui m’avais bien plu quelques années auparavant a partiellement disparu.

 

 

 

 

A bientôt.

Partager cet article
Repost0
23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 09:04

IMG_1562Nous quittons Korfos pour Aigine sous voiles, en tirant des bords de près, mais après une heure, le vent tombe. Ce sera moteur jusqu’à l’arrivée.

Nous avons pêché un sac plastique et une branche : heureusement que nous ne comptions pas sur notre pêche pour le dîner !

 

 

 

STH70935Arrivée à Aigine dans un ballet de grands ferries et de vrombissants “flying dolphins” (navettes rapides sur foils). Ambiance de fin de week-end assez agitée à seulement une heure de ferry ou 20 min. en dolphin d’Athènes.

Par chance, nous trouvons sans attendre une place qui vient de se libérer pour nous amarrer au quai principal.

 

 

 

 

 

IMG_1559

Le bruit de la circulation est un peu assommant au début, nous n’y sommes plus habitués, mais nous oublions assez vite pour profiter de l’ambiance animée.

Le lendemain matin, pas de grasse matinée, car le trafic reprend : voitures, vespas et flying dolphins. Les flots de touristes à la journée et les flux de locaux se déversent dans la ville.

 

 

 

STH70915Je profite de la présence de magasins de marine pour aller faire quelques emplettes. Je prévois de vidanger le liquide de refroidissement du moteur qui me paraît encrassé.

Je pars à la recherche de liquide de refroidissement : j’ai l’impression de rechercher quelque chose de très exceptionnel. Compatible avec un moteur marin Volvo ? Je suis un extra-terrestre. S’en est. Faut-il le diluer ou l’utiliser pur ? L’étiquette est 100% en grec, comme pour tous les produits chimiques courants. Mes interlocuteurs découvrent le sujet comme moi. Dans les couleurs, on a du choix, du vert, du jaune, du bleu, mais la différence d’utilisation échappe aux vendeurs.

Je rentre au bateau avec du vert ; l’espoir…

Il est temps de purger ce circuit.

Une fois la notice décryptée, l’opération s’arrête vite : le premier bouchon plastique refuse de s’ouvrir. Pour forcer, il faudrait commencer par déposer le filtre à huile : cela me semble bizarre. Je suis un peu plus motivé et un peu plus à l’aise pour le second ; il casse net. Je me demande comment les moteurs sont conçus…

 

STH70930Le voisin néerlandais auquel je m’adresse me propose les services de son mécanicien qui doit repasser sur son bateau ; il s’agit d’un certain Dimitris.

Une fois Dimitris sur Kalinu, je lui présente les faits en anglais, réponds à quelques questions. Il commence la recherche. Un vrai médecin des moteurs. Du calme, de la patience et la poigne puissante.

Il purge le circuit de liquide de refroidissement, rapporte un produit de nettoyage (toujours ces étiquettes 100% en Grec !), opération sulfureuse quant à l’odeur dégagée dans le bateau. Je revis la randonnée dans les fumeroles du volcan de Vulcano.

L’échangeur de température (90°) est démonté, emmené à l’atelier, remonté avec un thermostat qui déclenche plus tôt (78°), le circuit rincé et re-rempli de coolant.

Parfait : tout fonctionne parfaitement.

 

IMG_1565Nous profitons de la présence de Dimitris pour faire relier le moteur au ballon d’eau chaude, ce qui est habituel sur les bateaux pour produire de l’eau chaude en s’affranchissant du 220 V et de la chaudière Webasto, tout en se gardant ces deux autres possibilités bien-sûr.

 

Cette page technique écrite, que dire de notre séjour à Aigine qui a duré plus que prévu ? Un peu trop de circulation sur le quai, la ville recèle quelques bonnes adresses gastronomiques, telles que la taverna de “Costas” sur le quai (avec poulpe séchant sur un fil à l’entrée)  ou le restaurant “Gramma”, tenu par une norvégienne. La cour est superbe et l’accompagnement musical jazzy, voire musique live. Quelques petites rues coquettes, fraîches et bordées de bougainvilliers valent le détour.

 

STH70937

On trouve des pistaches à tous les coins de rue. Il faut essayer un plat de douceurs locales : pistaches fraîches au sirop.

 

Le port est bondé chaque jour de bateaux, souvent loués, qui font ici leur première escale après avoir quitté leur marina du Pirée et qui se renouvèlent chaque jour.

Nous laissons pour la prochaine visite le “temple grec parfait” dédié à Aphaia ou celui d’Apollon.

 

 

A bientôt.

Partager cet article
Repost0
21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 22:48

Je n’avais pas prévu de me baigner ce 17 mai, surtout dans le port de Trizonia, lequel, sans être sale, est habité à l’année par quelques bateaux.

Cela a commencé par l’idée de faire le plein d’eau avant de partir en se glissant vers les bateaux du fond où se situe l’arrivée d’eau. Le problème est que le lieu est infesté de mouillages divers signalés par des flotteurs divers frappés sur des cordages variés. L’un d’eux a fait une jolie boucle autour d’une des quilles. Il est vrai que la forme des bulbes de quilles est propice à accrocher ce qui passe par là. Heureusement, le port est bien protégé et le vent ne soufflait pas trop à ce moment-là.

 

La combinaison de plongée a donc servi pour la deuxième fois.

 

imageLa météo,ou plutôt les météos - puisque nous vivons une époque merveilleuse qui nous permet de soi-disant multiplier nos sources - prévoyaient un petit force 2 qui s’est avéré être un bon force 7 dès l’avant-port de Trizonia.

 

 

 

 

 

 

IMG_1325Les 30 Nd de vent ne nous ont pas quitté jusqu’au cap Andromakhi, nous permettant de faire une belle navigation sous trinquette seule en vent arrière à 6 Nd. De quoi se remettre rapidement en jambe après notre longue parenthèse d’un mois sans navigation.

A l’arrivée, dans la baie de Galaxidi, le paysage est assez pelé et comporte quelques originalités telles que cette petite église seule sur son île.

 

 

 

 

STH70837STH70841STH70855STH70857STH70860

STH70759La petite ville de Galaxidi est charmante, très coquette. Le quai d’accueil est très beau et très bien équipé. Les coast-guards font leur job et viennent solliciter les skippers afin qu’ils aillent pointer et régler leur dû (17€ pour 3 jours, eau et électricité inclus). S’il y a peu de bateau, c’est amarrage le long du quai et dès que le port se remplit un peu, il convient de mouiller, et ce, presque de l’autre côté du bras de mer, avant de venir s’amarrer au quai. Si l’on mouille trop court, la tenue est mauvaise. Nous en avons fait l’expérience et avons dû remouiller le 3ème jour.

 

 

 

 

 

 

STH70802L’escale à Galaxidi vaut en elle-même le détour par la beauté du port, de la ville, et de ses environs à parcourir à pied, mais également par un très beau musée maritime (entrée libre) qui retrace, en particulier, l’histoire maritime de la ville qui fut le deuxième centre maritime grec jusqu’à l’avènement des navires à vapeur, mais décrit également l’évolution des techniques de navigation.

 

A ne pas manquer.

 

 

 

 

 

A bientôt.

Partager cet article
Repost0