Ca commence à sentir bon les vacances. Un peu d’antifouling, fin du réarmement du bateau et nous voilà à nouveau flottants mercredi midi 25/07/12 au ponton.
C’est l’occasion de passer une bonne soirée avec nos voisins qui vont partir en septembre pour un programme qui ressemble à celui que nous avons suivi l’année dernière.
Le lendemain, jeudi, nous prenons un mouillage devant les pontons pour finir de gréer la grand-voile. Toujours plus facile face au vent ! Ces voiles full-batten nécessitent 2 bonnes
heures de manipulation pour gréer et dégréer.
Quelques bords dans l’Etang de Thau nous permettent de reprendre nos automatismes (alors, le serpent sort du puits..., un tour mort et deux demi-clefs n'ont jamais lâché). Certains reviennent
vite.
Mouillage devant Balaruc-les-Bains. On
finit par trouver ça pas mal finalement. Beaucoup d’espace pour mouiller, un fond de bonne tenue dans peu d’eau. Pas de houle. C’est relativement calme, l’école de voile met un peu d’animation en
journée. Mais l’appel du large est là !
Vendredi nous appelons le service des
ponts qui nous ouvrira ces derniers à partir de 19h10.
C’est la vraie mer bien houleuse qui nous attend à la sortie du port. Le petit mouillage sympa devant la corniche de Sète est donc vite oublié et nous tirons directement notre bord au 174°,
direction la baie de Fornells sur Minorque.
Nous y avons des souvenirs, tels qu’avoir suivi dans un de ses restaurants la finale de la coupe du monde de ’98.
Traversée vers Minorque (vendredi soir - dimanche midi) :
200 M à couvrir ; prévisions météo confortables (0-30 Nd, surtout du Nord).
Première nuit plutôt calme, une fois le vent et la houle éteints. Puis le vent fut particulièrement changeant et la foudre a copieusement salué notre départ en s’abattant un peu partout derrière
nous sur la côte.
Départ sous voiles, du moteur. C’est probablement une saleté prise dans l’hélice qui a un peu gâché la quiétude du premier quart en générant un bruit anormal pendant près d’une heure. Puis d’un
coup plus aucune anomalie sonore après quelques changements de régime.
Samedi 28 juillet, belle journée de
vent du nord 20-30Nd avec houle respectable, plein vent arrière, sous trinquette, puis trinquette + un bout du génois en ciseaux.
Quelques vagues menacent de s’inviter
dans le bateau, mais s'arrêtent au seuil du cockpit. Le bon volume arrière de la carène soulage bien au passage de la vague.
L’équipage dort par quart une grande partie de la journée qui passe, du coup, à toute allure.
Soirée sous moteur. Mer belle avec un fond de houle de nord. Une demi-lune éclaire la première partie de la nuit dans un ciel bien dégagé.
Toute la nuit calme au moteur.
A 6h, le vent remonte un peu à 14Nd. Durant la journée de samedi, belle descente sous génois seul ; les milles défilent à 6 Nd sous un grand ciel bleu.
Nuit sous moteur calme sauf une route
de collision avec un tanker et une autre avec un ferry :
Dimanche matin, le bon vent de nord de
15-20 revient gonfler le génois pour nous tirer jusqu’à Fornells.
Une belle houle simple, puis croisée se
lève à l’approche de la côte.
Appel VHF sur le canal 9 et le comité d’accueil des défenseurs des Posidonies déboule sur son semi-rigide rouge surdimensionné. La bouée réservée est un peu loin du village ; il nous en propose
une plus proche que nous acceptons volontiers. Perfecto !
Pour les futurs arrivants qui nous liraient, il convient de créer un compte sur le site web des Posidonies et de réserver sa bouée à l’avance. 2 nuits maxi et c’est gratuit ; ça c’est du bon
tarif de port !
Si pas de bouées libres, mouillage accepté sur les tâches de sables ; pas sur les posidonies, pas bien !
A l’intérieur de la baie, tout est calme. Un repos bien mérité nous attend.
A bientôt.
Ce sera finalement une belle surprise de faire escale devant la plage
de Son Bou. 4 km de sable et de dune. Peu de constructions, somme toute et peu de bateaux.
Quelques bateaux à chaque extrémité de la plage, un voilier à 200 m de
nous et un bout de plage relativement peu fréquenté. De quoi progresser dans la lecture des grands classiques de la voile dans les meilleures conditions. La commandante en second est aux Antilles
avec Hierro, moi, avec Kurun, en Nouvelle Guinée.
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